La maison noble de Bouch comprenait : « … la justice de l’emplacement du château-fort, le moulin en bon état, la maison de la maisterie située devant le château, plus deux maisteries de Rocheflorens… ».
Le 24 juillet 1518, Bertrand de Salignac, seigneur de Larche et Terrasson, vendait à Jean Blanchier « originaire de Sarlat » les rentes et droits qu’il avait sur le repaire noble de Rocheflorens. Son fils Pierre, achetait de l’Abbaye de Saint-Amand, une rente sur la terre de Bouch. Cette vente fut faite à la suite de l’aliénation du 10 mars 1565, à la réserve de la part de la juridiction restant à la dite Abbaye; par l’abbé Alain de Ferrières; c’est probablement son fils, jean Blanchier dit « Basson », qui achète, en 1601, la justice et rentes du repaire noble de Bouch, aliénés par l’abbaye de Terrasson.
En 1598, l’abbaye de Terrasson, en pleine anarchie et dans la misère, n’avait pu payer la somme à laquelle elle était taxée et qui s’élevait à 510 livres.
Le 15 octobre 1600, le procureur au siège de Sarlat pour Antoine le Sage, abbé de Terrasson comparaissant devant le commissaire subdélégué, exposait que pour satisfaire au paiement de la moitié de ladite taxe, l’abbé n’avait d’autre moyen que d’aliéner le temporel de son abbaye.« … à cause que les revenus, diminués tant par les aliénations précédentes qui ont été faites du bien temporel que de diverses et grandes décimes annuelle, desquelles elle est chargée pour les arrérages d’icelles de diverses années au cours desquelles les troubles et guerres civiles passées ont ruyné entièrement lad. abbaye, causé la perte des titres, voire même ruyné et demoly l’église, monastère et maison abbatiale… » Il est impossible, sans autorisation d’aliéner le temporel, de payer la pension des religieux ni de faire aucune réparation. « …Ce que l’abbaye peut aliéner avec moindre diminution de ses devoirs, et la justice haute, moyenne et basse qu’elle a sur son domaine et repaire noble de bouch, qui n’est qu’une enclave séparée du corps de lad. abbaye, avec une rente de dix cartons de blé, moitié froment moitié seigle, valant une charge à la mesure de terrasson , plus dix sols d’argent et une poule… »Le 10 janvier 1601, « … il est fait vendition et délivrance de la justice et rente du repaire noble de Bouch à jean Blanchier, dit Basson; vu qu’il n’y a pas d’autre enchérisseur et après avoir aparu duement être tenu pour notoire que ledit Blanchier et de religion catholique, apostolique et romaine… « . « … vente faite moyennant la somme de 831 livres. 18s. 9d., à la réserve pour le seigneur abbé et ses successeurs que ledit Blanchier et ses successeurs seraient tenus à faire foy et hommage de fidélité et venir prêter serment en la salle capitulaire de lad. abbaye de Terrasson, tête nue, entre les mains du seigneur abbé, à chaque muance du seigneur abbé et du tenancier dud. Bouch et ceci, la veille du jour et feste de St Sor duquel lad. Abbaye est fondée. il devra payer audit abbé une livre de cire pour être convertie à faire un cierge pour servir à l’autel, a la célébration de la grande messe ledit jour de la Saint Sor, aud. Terrasson » (Arch. Nat – P.179 au sujet des Blanchier de Bouch). Les Blanchier s’allièrent aux Pierrebuffière et aux Lostanges dont ils prirent les noms.
Le cardinal Louis-Antoine de Noailles, archevêque de Paris, achetait, par contrat du 29 août 1720, la seigneurie de Bouch avec la métairie de Bouillac moyennant le prix de 15 000 livres. Adrien-Maurice de Noailles, légataire du cardinal, fit donation de Bouch, avec les deux métairies de Rocheflorens, aux prêtres de la mission de Sarlat.
Les armes des Blanchier seigneur de Bouch sont :
D’Azur au chevron d’or, accompagné de trois roses d’argent.
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